Je parle ici de mes attentes, besoins et choix en matière de conception de documents pédagogiques interactifs et j’explique pourquoi, en l’état, aucun produit existant à ma connaissance (y compris Wooflash, un des plus avancés) ne me donne satisfaction. Je montre comment je tente de palier le manque de solutions dédiées.
Le deuxième semestre universitaire 2020-2021 aura été pour moi une occasion unique de réaliser des enseignements complètement à distance et j’en garderai le souvenir d’une formidable expérience. J’ai en effet pu mettre en pratique une pédagogie utilisant des ordinateurs individuels lors de toutes les séances d’enseignement (CM, TD, TP), luxe inaccessible en enseignement présentiel dans mon UFR.
Travailler à domicile suppose de disposer d’un équipement performant et confortable.Continuer la lecture →
Dans un contexte d’enseignement de masse, pour permettre à chaque étudiante et chaque étudiant de progresser à son propre rythme, au mieux de ses capacités, il faut proposer à chacun et chacune des exercices d’un niveau adapté. Une approche possible consiste à adapter le niveau de difficulté d’un exercice en fournissant des indices à la demande.
Voici plusieurs semaines que je pratique l’enseignement à distance en L2 (programmation en langage C et C++) et L3 (programmation logique et fonctionnelle). Quels sont les constats ?
J’ai déjà eu l’occasion d’enseigner à distance lors des précédents confinements, mais sans préparation, au milieu de cours déjà commencés en présence. Cette fois-ci, je commence à distance et j’ai eu un peu de temps pour réfléchir à une pédagogie adaptée.
Ce billet est un retour d’expérience sur le premier cours d’un parcours pédagogique dont tout ou partie des enseignements se feront à distance pendant une période encore indéterminée. Il s’agissait d’un « cours magistral » avec 120 élèves inscrits, et il n’était pas question de reproduire le schéma traditionnel de l’enseignement frontal en amphithéâtre, que j’ai d’ailleurs en partie abandonné depuis longtemps en présence pour raison d’inefficacité.
Lors du premier confinement de 2020, nous sommes passés en enseignement à distance du jour au lendemain, sans préparation. Un téléenseignement de crise à été improvisé et beaucoup d’enseignants, d’enseignantes, d’étudiants et étudiantes ont dit « ça ne marche pas ». D’aucuns en ont profité pour dézinguer l’idée même de manière assez sentencieuse : « L’enseignement à distance, ça ne fonctionne pas, un point c’est tout ! ».
Lors des confinements de 2020, les élèves, les enseignants et les enseignantes se sont retrouvés dans l’obligation de travailler à distance et cela a souvent été perçu comme une contrainte et une dégradation des conditions de travail. Il est est ressorti, dans la communauté enseignante, une sorte de consensus souvent clairement défavorable à ce mode d’enseignement. Mais les circonstances ne se prêtaient pas à une évaluation impartiale. Les enseignants et enseignantes ont dût s’adapter dans l’urgence à une situation complètement nouvelle et beaucoup n’ont pas pu faire mieux que reproduire à distance les pratiques d’enseignement en présence.
Je possède un iMAC assez récent (2019) qui tournait sous Mac OS Catalina. Le système et les applications étaient installés sur le disque dur interne. J’ai fait plusieurs manipulations qui m’ont conduit à une situation assez critique dont j’ai réussi à me sortir de justesse. Le témoignage de cette expérience pourra peut être être utile à d’autres utilisateurs d’ordinateurs Apple.
Dans mon UFR, au premier semestre de l’année universitaire 2020-2021, toute forme d’enseignement à distance à d’abord été interdite par la gouvernance locale, puis une posture d’enseignement comodal simultané en demi effectif a été imposée par la gouvernance de l’université et /ou nos autorités de tutelle, et finalement nous avons basculé presque tous les enseignements en distanciel par décision gouvernementale. Nous avons donc pratiqué successivement trois modes d’enseignement différents en quelques semaines et pu constater certains défauts et avantages de chacun d’eux. Mais le nivellement imposé lors des deux premiers épisodes nous a empêché de mettre en place des pédagogies plus souples et peut être plus efficaces.