Prolog et ChatGPT sont des outils relevant de deux champs de l’intelligence artificielle : l’IA basée sur l’automatisation du raisonnement et celle basée sur des réseaux de neurones profonds. Il est très difficile de leur trouver des points communs, si ce n’est l’intention initiale de permettre le traitement du langage naturel, mais avec des approches complètement différentes.
Les possibilités des deux engins sont on ne peut plus différentes, mais m’ont complètement stupéfié au moment où j’en ai eu connaissance à 35 ans d’intervalle.
Dans ce billet, je détaille des expériences consistant à demander à ChatGPT de créer, expliquer, et même traduire des programmes Prolog dans un autre langage de programmation. Ce sont des tâches pouvant être réalisées par des étudiantes et étudiants en informatique de niveau bac+3, mais seulement si ces personnes ont acquis des compétences supposant une compréhension en profondeur de certains concepts et de certains principes.
L’article est un peu technique pour une personne n’ayant pas de base en programmation (codage), mais la conclusion est plus accessible.